À propos

Un parcours entre tradition, engagement et réinvention.

Qui suis-je ?

Portrait de Cédric Widmer

Je m’appelle Cédric Widmer. Je suis psychologue FSP, hypnothérapeute et praticien en santé naturelle. Mon parcours n’a rien d’un chemin tout tracé. La vie ne m’a pas toujours été tendre. J’ai appris à la dure — au rythme des épreuves, des responsabilités précoces, des remises en question, et des douleurs invisibles. J’ai appris la patience, l’endurance, la persévérance. Non pas en théorie, mais parce qu’il le fallait.

Ce sont ces ressources-là que je mets aujourd’hui au service de l’accompagnement. Pas des réponses toutes faites, mais une capacité à rester présent, avec constance et simplicité, même quand tout vacille. Je sais ce que c’est que de perdre pied, de ne plus se reconnaître dans son corps ou son énergie. Et je sais aussi qu’on peut retrouver un chemin — parfois, il suffit simplement de ne pas être seul.

La nature a toujours été mon refuge. J’y ai grandi, je m’y suis reconstruit, et j’y retourne sans cesse. Je m’y entraîne, j’y marche, j’y dors parfois. Elle m’enseigne l’humilité, le rythme, l’adaptabilité, l’écoute du vivant. Elle m’a offert des repères là où tout semblait instable. C’est pourquoi mes accompagnements se déroulent — autant que possible — en extérieur, en mouvement, dans des lieux où le corps peut respirer et l’esprit se déposer.

Je suis convaincu qu’il ne suffit pas d’être courageux·se pour avancer. Il faut aussi apprendre à se montrer bienveillant·e envers soi-même. Ralentir. Accueillir. Ne pas se juger. C’est cette posture que je cultive : une présence sincère, sans prétention, nourrie par l’expérience et la relation.

Avant cela, j’ai exercé pendant de nombreuses années comme boulanger-pâtissier. Ce métier rigoureux et concret m’a transmis le goût du travail bien fait, le sens du rythme, de la précision, du collectif — et surtout, la valeur du geste répété, du soin quotidien.

J’ai ensuite repris mes études, obtenu ma maturité professionnelle en cours du soir, puis un Master en psychologie à l’Université de Lausanne. Ce parcours universitaire m’a permis de développer une approche à la fois rigoureuse et profondément humaine. Curieux de nature, j’ai exploré les grandes dimensions de la psychologie — en particulier l’accompagnement des personnes en transition, en questionnement, ou en quête de sens.

Depuis 2014, je pratique l’hypnose thérapeutique. Mon approche est ouverte, intégrative, et non figée dans un seul courant. De l’hypnose ericksonienne aux états modifiés de conscience plus symboliques ou stratégiques, j’adapte mes outils à chaque personne, dans une écoute fine de son rythme et de ses besoins.

Mon intérêt pour l’humain m’a naturellement conduit à une vision plus globale de la santé. Je poursuis actuellement un Bachelor européen en naturopathie, dans une perspective de santé fonctionnelle, naturelle et respectueuse des rythmes biologiques. J’y intègre ce que j’appelle le biohacking doux : sommeil, rythme circadien, alimentation, lumière, respiration, lien à la nature… Autant de leviers simples et adaptables que je partage lorsque cela fait sens.

Je n’ai jamais considéré l’accompagnement comme une posture de sachant. Je ne soigne pas. Je propose des outils, des espaces, une présence engagée. J’accompagne celles et ceux qui cherchent à retrouver du mouvement, de la clarté, une respiration nouvelle.

Ce chemin, je l’ai moi-même emprunté à travers un long combat contre la maladie de Lyme et ses co-infections. J’en garde une connaissance lucide, concrète et bienveillante des réalités vécues dans les maladies chroniques : les douleurs invisibles, la fatigue, les errances, les doutes. C’est aussi pourquoi je propose des accompagnements spécifiques, respectueux de chaque parcours.

Je pratique le ninjutsu depuis 1998, un art martial japonais traditionnel orienté vers la fluidité, l’adaptation et la conscience du mouvement. J’ai obtenu un 5ᵉ dan au Japon et pratique exclusivement en extérieur depuis de nombreuses années. Le ninpo cultive la patience, la persévérance, l’endurance, l’ancrage — autant de qualités que je retrouve dans la relation d’aide.

Je suis aussi engagé bénévolement auprès de personnes en situation de précarité via l’association SystmD, et je suis inscrit sur liste d’attente pour une formation postgrade en psychothérapie à la pCaSuisse (prévue en 2028), tout en restant attentif à d’autres voies reconnues.

Mon accompagnement est nourri par la science, traversé par l’expérience, et orienté vers le vivant. J’aime transmettre des outils concrets, créer des espaces d’exploration en sécurité, et favoriser l’émergence de ce qui, en chacun, cherche à reprendre vie.

Je crois qu’à tout moment, il est possible de retrouver un élan. Même discret. Même fragile. Et que ce premier pas, aussi modeste soit-il, peut tout changer.